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    MINERVE cité cathare

    MINERVE cité cathare

    Capitale historique du pays minervois, cette petite commune accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs. Trouvant dans le tourisme et la production de vins de qualité les deux piliers de son activité, Minerve a été inscrite à la liste des Plus beaux villages de France.  L'extraordinaire environnement naturel (gorges de la Cesse et du Brian, ponts naturels, causse) de la commune lui vaut l'essentiel de son attrait touristique, partagé avec sa tragique histoire: le premier bûcher de la Croisade des Albigeois.

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    Moulin d'ALLY (43)

    Moulin d'ALLY (43)

     Moulins à vent d’ALLY A la suite de la Révolution et la fin des droits banaux, la première moitié du XIXème siècle vit s'ériger de nombreux moulins, d'envergure artisanale (à l'usage d'un village) ou familiale. Représentatifs de ces changements de société, les moulins d'Ally furent construits autour de 1820. Cela ne signifie pas qu'il n'y eût aucun moulin à Ally au Moyen-âge, mais aucune trace n'est connue. Moulins privés, ils étaient utilisés par les familles auxquelles ils appartenaient, familles de paysans ou de mineurs, à qui ils apportaient une autonomie certainement appréciée. Ces moulins étaient tous majoritairement des moulins à farine. La particularité d'Ally réside bien dans le fait d'avoir compté majoritairement des moulins à vent, 10 au total au XIXème siècle, contre 7 moulins à eau. Particularité expliquée par un pays très venté, traversé par des cours d'eau de faible débit. Les moulins à vent d'Ally sont des tours à corps cylindrique, construits en pierres de pays avec quelques moellons de quartz. A l'inverse des moulins en bois dont le corps entier pivote, seul le toit conique tourne sur un chemin de roulement circulaire. On faisait pivoter ce toit à l'aide d'une queue, longue pièce de bois fixée sur une traverse de la charpente, afin de placer les ailes dans l'axe du vent…ou de les détourner, lorsqu'on souhaitait arrêter le moulin. Aujourd'hui, sur le plateau d'Ally, seuls cinq moulins ont été sauvegardés et restaurés, véritable patrimoine, ils sont devenus des lieux de mémoire, de visite, ou d'hébergement… • Le moulin de Pargeat : "Moulin-Vivant" • Le moulin de Montrome : "Moulin-gîte" • Le moulin de la Meunière : "Moulin-gîte" • Le moulin du Calvaire : "Moulin Panoramique" • Le moulin de la Maison Blanche : "Moulin à paroles" Ce site exceptionnel permet également de ressentir l'atmosphère minière et de se rappeler le dur labeur de nos ancêtres.  

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    Vaison la romaine

    Vaison la romaine

    Ce qui caractérise particulièrement Vaison, c'est la possibilité de voir dans un même mouvement les villes antique, médiévale et moderne, comme si on pouvait embrasser 2 000 ans d'histoire d'un seul coup d'œil, quitte à oublier les discontinuités qui n'ont pas manqué de troubler le passé vaisonnais. Le théâtre antique est protégé au titre des monuments historiques depuis 1862. Témoin de la prospérité de la ville antique de Vasio, il est l’un des rares édifices publics, aujourd’hui visible, qui composait l’ensemble monumental de la cité. Sa construction date très probablement du Ier siècle de notre ère, sous le règne de l’empereur Claude. C'est aussi une ville archéologique où une cité romaine a pu être découverte dans sa quasi totalité. Elle comprend la Maison des Messii, le Portique de Pompée, la Maison de rapport (insula), le théâtre romain et des ensembles thermaux : thermes à l'est de la rue dallée (site de la Villasse), thermes du Sud du II ème siècle sur la rive droite de l’Ouvèze, thermes du Nord, les mieux connus, construits au milieu du Ier siècle sur 2000 m2.

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    Séguret

    Séguret

    SEGURET est situé dans le Haut Vaucluse au Nord des dentelles de Montmirail et à l'Ouest du Mont Ventoux.   Le village est bâti au pied d'une colline surmontée de son château féodal en ruine. SEGURET est classé parmi les « plus beaux villages de France ». La colonisation romaine fut importante. Elle se concentra dans l'actuel quartier d'Aubusson, où ont été retrouvées de nombreuses traces d'un vicus ainsi qu'une statue colossale de Jupiter et un autel à Silvain, le dieu au maillet de tonnelier. À partir du Xe siècle, SEGURET, au sein du Comtat Vénaissin, appartient au Comte de Toulouse. Pour affirmer son autorité, le Comte de Toulouse fait bâtir une série de château fort dans la région. Il reste aujourd'hui une partie du château qui surplombait le village de SEGURET, dont une tour en ruine que l'on peut voir de la plaine.

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    Fontaine de Vaucluse

    Fontaine de Vaucluse

    Faites la visite de ce magnifique village !! Le village est dominé par une gigantesque falaise de 230 à 240 mètres  où la fontaine a creusé sa résurgence. C’est un siphon de 308 mètres de profondeur, dont 223 sous le niveau de la mer. Cette énorme source  a donné son nom à toutes les « fontaines vauclusiennes » du monde. Les premières explorations du gouffre ont débuté en 1878, et le point le plus bas, soit - 308 m à partir de la surface de la grotte, n’a été atteint qu’en 1985 par un robot de la Société spéléologique de Fontaine de Vaucluse. La Fontaine de Vaucluse, la plus grosse source de France, est ici appelée « la Fontaine ». A partir de 1339 Vaucluse fut le séjour privilégié de Pétrarque. C’est là que l’éternel amoureux de Laure vint régulièrement écouter « la voix enrouée des eaux ». Le poète explique que ce fut son séjour de prédilection : « La très illustre source de la Sorgue, fameuse par elle-même depuis longtemps, est devenue plus célèbre encore par mon long séjour et par mes chants. Sur le derrière de la maison, une voûte arrondie, taillée dans le roc vif qui empêche de sentir les ardeurs de l’été… C’est sous cette voûte que je passe le milieu du jour.» Un petit musée lui est aujourd’hui consacré, il se situe sur l’emplacement de sa maison – ou du moins de celui de son jardin – si l’on se fonde sur la description qu’il en fit dans sa lettre à son ami Guglielmo de Pastrengo, légiste et humaniste de Vérone.

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    Les Ocres du Luberon

    Les Ocres du Luberon

    Les ocres, le Colorado Provençal La terre est rouge flamboyante, par endroit orangée. Parfois elle tire sur le jaune ou même le vert et avec le soleil couchant, elle vire au violet sombre. Les ocres colorent les paysages du Luberon. Suite au retrait de la mer il y a plusieurs millions d’années, les gisements calcaires accumulés ont été transformés en sable ocreux sous l’effet de pluies diluviennes. L’ocre fut tout d’abord utilisée pour des peintures rupestres, puis fut redécouverte au moment de la Révolution et commercialisée pendant un siècle dans le monde entier pour ses propriétés colorantes inaltérables. Pigment naturel, l'ocre fait aujourd’hui un retour en force, redonnant vie à de nombreuses activités, touchant la peinture, la décoration, la poterie et le bâtiment.  

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    Vacances à Cucuron Luberon

    Vacances à Cucuron Luberon

    Au coeur du Parc Naturel Régional du Luberon, ce village de caractère offre de multiples facettes. Ses remparts, ses tours portes, son beffroi ou son donjon. Autant de lieux à découvrir au gré d'une flânerie dans le vieux village, qui fut choisi comme décor pour le film le hussard sur le toit. Situé dans le département du Vaucluse, au coeur du Grand Luberon, appelé aussi la Montagne Noire,Cucuron est un village provençal de 2000 habitants. Bénéficiant de 300 jours de soleil par an, Cucuron est un magnifique point de départ pour sillonner la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, célèbre pour ses festivals.

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    Chastel, notre village d'Auvergne

    Chastel, notre village d'Auvergne

    L’eau coule dans ce village tranquille bâti en amphithéâtre sur un éperon rocheux. A la limite du Cantal et de la Haute Loire, le bourg de CHASTEL s’étale tout en longueur depuis les moulins jusqu’aux dernières maisons sur les hauteurs. CHASTEL tire son nom du château qui, jadis, dépendait de la Seigneurie de GILBERTES ou d’AUVERS. L’église vieille de 9 siècles a été restaurée en 1970. L’abside et le chœur sont construits en brèche volcanique rose avec colonnes, chapiteaux à figures géométriques, feuillages et archivoltes. L’autel du Saint Sacrement, classé Monument Historique, date de 1691. Il est remarquable par son antependium en cuir de Cordoue du 17ème siècle. CHASTEL peut nous réserver des étés torrides mais aussi des hivers rigoureux.

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    L'abbaye de MAUBUISSON

    L'abbaye de MAUBUISSON

    15 mai 2014 Une belle journée ensoleillée pour visiter l’abbaye de MAUBUISSON, site d’art contemporain depuis 2000. J’ai été accompagnée par une jeune fille étudiante qui m’a très gentiment guidée dans les salles. J’ai profité, par la même occasion, de l’exposition de l’artiste japonais Kôi-chi Kuri-ta. Les œuvres de l’artiste sont présentées dans les salles du parloir, du chapitre, des religieuses et des anciennes latrines. Je vous invite à effectuer la visite de l’abbaye et de l’exposition qui se terminera le 5 octobre 2014 (visite gratuite). Vous constaterez que les œuvres se fondent admirablement avec la pierre de la bâtisse. Saisissant ! L'abbaye de MAUBUISSON (anciennement appelée Notre-Dame-la-Royale) est une ancienne abbaye royale cistercienne fondée en 1241 par Blanche de Castille. Elle est située sur la commune de Saint-Ouen l’Aumône dans le Val d’Oise. Blanche de Castille, dans le cadre d'un renforcement des liens entre la royauté et les abbayes, décide de financer sa propre abbaye. Elle annexe donc à son domaine, en 1236, Pontoise et les terres sur le territoire de la future commune de Saint-Ouen l’Aumône.  Ces terrains présentent l'avantage d'être situés à proximité de son château et à côté d'une rivière, la LIESSE. C'est là, en territoire d' Aulnay,  entre les villages de Saint-Ouen et d’Epluches, qu'elle fonde MAUBUISSON (du latin malodumum qui signifie « buisson maudit », nom d'un ancien repaire de brigands qui se trouvait dans les parages ; l'abbaye « sanctifie » ce lieu malfamé, au pied d'un mont). Pour donner vie à cette abbaye, Blanche de Castille s'est adressée, dès 1237, au chapitre général de Cîteaux et, en 1242, elle a tenu elle-même à installer, dans les bâtiments à peine achevés, un groupe de moniales venues de Saint-Antoine près du Paris de l'époque (dans Paris intra-muros actuel). Elle avait donné à cette fondation le nom de Notre-Dame-la-Royale, en l'honneur de la Vierge Marie qui est la sainte patronne du royaume de France mais les noms de lieux ont la vie dure et c'est MAUBUISSON qui a, au cours des siècles, prévalu. Après la fondation de l'abbaye en 1241, celle-ci est rattachée à l’ordre cistercien en 1244. Elle bénéficie, du fait de son caractère royal, d'une forte protection et joue un rôle important dans l'économie locale. Blanche de Castille a fondé une abbaye qui possède trois rôles bien distincts : dans un premier temps, il s'agit d'un endroit de recueil pour les jeunes filles de bonne noblesse ; dans un deuxième temps, l'abbaye de MAUBUISSON est utilisée comme résidence royale      enfin, c'est une nécropole royale : Bonne de Luxembourg y fut inhumée ; son  fils Charles V y avait fait préparer son propre tombeau, et Gabrielle d’Estrées sera inhumée en 1599 dans le chœur de la chapelle. En 1307 le roi de France, Philippe IV Le Bel, y organise dans la plus grande discrétion une réunion destinée à préparer l'arrestation dans le royaume des frères de l’ordre des Templiers. L'économie solide de l'abbaye lui permet de survivre à la guerre de Cent Ans.

  • 26
    Jardin de St Adrien

    Jardin de St Adrien

        Ce jardin a été élu "jardin préféré des français" lors de l'émission de Stéphane BERN de septembre 2013. Il est situé à SERVIAN (34) près de Pézenas.   Cejardin est le rêve d'un enfant du pays. Les anciennes carrières datant du Moyen Age se sont transformées peu à peu en un écrin de verdure, paradoxale oasis posée sur les roches volcaniques. Une promenade reposante à ne pas manquer de faire !

  • 30
    Sainte-Enimie (Lozère)

    Sainte-Enimie (Lozère)

    Le village est disposé sur le flanc du causse de Sauveterre. Le Tarn traverse la commune, un kilomètre environ en amont de Castelbouc, arrose Prades, Sainte-Enimie, Saint-Chély-du-Tarn, et quitte la commune à la sortie du cirque de Pougnadoires. Au cours de sa traversée, il reçoit les eaux de plusieurs petits cours d'eau. La commune tire son nom d’Enimie, princesse mérovingienne et sainte du 7ème siècle dont la légende prit place dans les environs. La petite bourgade médiévale de Sainte-Enimie se développe autour du monastère bénédictin fondé en 951 par Etienne, évêque de MENDE. L'implantation d’une communauté de moines bénédictins marque une période de prospérité économique pour ce haut lieu spirituel. L'édification du nouveau monastère se termine au 11ème siècle. Des recherches historiques authentifient alors l'histoire de la bienheureuse Énimie et un culte lui est consacré. En 1060, un moine retrouve le tombeau d'Énimie. Au 13ème siècle, le prieur  du village commande au troubadour Bertran de Massilha, la réécriture d'un poème latin relatant la vie d’Énimie. Ce poème, qui vante les mérites de la sainte, est déclamé dans toute la région. De nouveau, les pèlerins affluent. Par le biais de dotations, les biens du monastère s'accroissent. Les habitants des gorges travaillent les versants défrichés des causses de Sauveterre et Méjean. Ils édifient des terrasses inclinées (les faïsses), plantent des vignes, des amandiers, des arbres fruitiers. Les causses, traditionnellement voués à l'élevage ovin, procurent le lait et ses dérivés ainsi que la laine (tissée dans la vallée). Des échanges transversaux entre les gorges et les causses permettent la survie de tous. La situation de la bourgade sur des voies de communication ancestrales (draille d'Aubrac, rivière, Camin Romieu ou Camin Ferrat) constitue un atout majeur pour la circulation des pèlerins et des marchandises. L'édification d'un pont vers le 13ème siècle facilite les transhumances et le transport des marchandises. À la Révolution française, le pouvoir de l' église décline, les moines quittent le village, ce qui entraîne inexorablement la ruine du monastère de Sainte-Enimie. A voir : L'église Notre-Dame-du-Gourg du XIVe siècle où l'on pourra apprécier les diverses statues de bois et de pierre des XIIe et XVe siècles, sans oublier la céramique retraçant la vie d'Énimie. Le monastère fortifié : une abbaye dont il ne reste aujourd'hui que  trois salles à savoir l'entrée, la crypte et la salle capitulaire. L'ermitage, une grotte, a été aménagée au fil des siècles et des pèlerinages. Il abrite aujourd'hui une chapelle. La source de la Burle  : c'est dans cette source qu'Énimie se serait  baignée, et aurait été guérie de la lèpre. C'est pas ailleurs cette source  qui avait donné son nom primitif au village de Burlatis. Cette  source est de type vauclusien. Ensemble mégalithique de l'Aire des  Trois Seigneurs  Croix Château de Prades 

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    Grotte Aven Armand

    Grotte Aven Armand

    Inexploré pendant des millénaires, l'Aven Armand appartenait à la famille des abîmes, objets de légendes terrifiantes, gosiers du diable accusés d'avaler des troupeaux et des voyageurs égarés. C'est à Louis Armand que l'on doit la découverte de l'Aven, qu'il explora en compagnie d'Edouard Alfred Martel, véritable pionnier de la spéléologie. Le 18 septembre 1897, à l'hôtel des Voyageurs du Rozier, Louis Armand annonce à Martel : <Hier, en redescendant de la Parade, je suis tombé par hasard sur un maître trou,... Les grosses pierres que j'y ai jetées s'en vont au diable avec un vacarme pire que partout. » Le 19 septembre, Martel, Viré et Armand arrivent sur les lieux, lourdement équipés : «Mille kilos d'échelles, cordes, téléphone, lit de camp, caisses de luminaires, vêtements, provisions, outils... », écrira Martel. Armand descend en premier l'apic de 75 mètres, sans rencontrer de difficulté majeure. Dès qu'il prend pied au sommet du cône d'obstruction, il s'écrie : « C'est immense ! » Il découvre ensuite la Forêt Vierge et téléphone à Martel : « Monsieur Martel, c'est splendide ! Il y a au moins 100 colonnes. La plus haute a bien 25 mètres. Je n'ai rien vu de pareil. Descendez voir. » La première expédition dure trois jours et permet de sonder un second puits sur 87 mètres. Martel déclare : « Comme le gouffre était anonyme, je décidai, séance tenante, qu'il s'appellerait l'Aven Armand. » L'exploration se poursuit au cours des années suivantes, pendant lesquelles Armand organise des visites privées pour des amateurs qui ne craignent pas la descente de 75 mètres. Enfin en 1925, MM. Pin, Tondut, et Paul entrepreneurs à Toulouse, ayant acquis les terrains et les droits indispensables à un aménagement, la Société Anonyme de l'Aven Armand est constituée, le 25 août 1925 et, le 1er juin 1926, les travaux commencent. Ils sont considérables. Il s'agit, en effet : ­ d'aménager une route reliant la RN586 à l'entrée de l'Aven ­ de creuser un tunnel en pente douce, de 208 mètres de longueur, débouchant dans la grande salle, de créer un escalier permettant de circuler dans la grotte,­ enfin, d'aménager des sentiers autour des stalagmites, ainsi qu'un éclairage en quatre couleurs. L'inauguration des aménagements touristiques de l'Aven eut lieu le 11 juin 1927, soit trente ans après sa découverte. Outre l'inauguration de l'Aven, on découvrait également ce jour là le monument en hommage à Martel et Armand, érigé sur la commune de Mostuéjouls, près du pont du Rozier. Si en 1927 les éclairages de Fernand Jacopozzi, génial illuminateur de la tour Eiffel, ont permis de sublimer ce must du monde souterrain, 2014 marque un véritable renouveau pour l’Aven Armand. Avec la technique de projection Mapping 3D, les 6 mois de travaux entrepris aboutissent à la mise en place d’un son et lumière d’exception qui apporte un éclairage nouveau à ce gouffre, une autre dimension. Accès facilité au moyen d’un funiculaire : il permet un accès facile à la grotte jusqu'a la première plate-forme d'ou l'on peut admirer la totalité de la salle, puis la visite continue à pied sur un parcours de 450 Mètres environ, en présence d'un guide expérimenté qui commente la visite.  

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    Quézac, village de Lozère

    Quézac, village de Lozère

    Quézac est un village-rue, blotti au creux du causse Méjean, sur la rive gauche du Tarn, à l’entrée des fameuses gorges. Sur la place du village se dresse Notre Dame de Quézac, une très belle église collégiale qui abrite la délicate statue de la Vierge Noire. Le premier oratoire fut bâti en 1052 afin de protéger la statue réputée pour ces nombreux miracles. Dès lors, Quézac devint un important sanctuaire dans le Gévaudan. De nombreux pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle affluaient à Quézac. Ils priaient la Vierge de les libérer des tourments de la maladie. Au XIV° siècle, le Pape Urbain V, conscient  de la notoriété de la Madone, fit agrandir le sanctuaire et bâtir le pont de Quézac. Sa construction fut bien longue, de 1395 à 1450,  et devait sécuriser l’accès au village en remplaçant l’ancien gué. Ce pont majestueux, aux larges proportions, fut pendant longtemps le seul passage sur le Tarn dans cette vallée. L’influence de ND de Quézac diminua avec les guerres de religion et la Révolution Française. Aujourd’hui, Quézac est un village paisible qui s’est ouvert au tourisme grâce à son cadre magnifique, à la richesse de son patrimoine et à l’attrait de sa source d’où jaillit la célèbre eau de Quézac.

  • 17
    Promenade dans Florac

    Promenade dans Florac

    Florac se situe sur le Tarnon au cœur du Parc national des Cévennes (la ville et la vallée du Tarnon en sont exclues mais sont dans la zone d'adhésion), à l'entrée des gorges du Tarn, au pied du causse Méjean et des Cévennes. Elle se trouve au carrefour de trois sites géologiques remarquables : le schiste des Cévennes, le granit du Mont Lozère et le calcaire des causses. Elle se situe également au confluent de quatre cours d'eau : la source du Pêcher peuplée de grosses truites, le Tarnon, la Mimente et le Tarn. Voilà pourquoi Florac se dit être au « carrefour de la pierre et de l'eau ». La source du Pêcher : En occitan pesquié (= vivier), est une résurgence qui sort d’un gros éboulis par plusieurs venues d’eau, les « griffons », dont aucune n’a pu être pénétrée jusqu’à présent. La source jaillit au contact des couches imperméables du sol (marnes, schiste…) à la base des calcaires. Obstinée, cette source traverse l'épaisseur du causse (500 m) et même une couche de marnes imperméables. La ville est entourée d'un fossé. Située en un lieu de passage, Florac devient une petite cité commerçante. Ses marchands en relation avec le Gévaudan, les Cévennes, le Bas Languedoc et le Vivarais, font commerce de bois, de mulets, de draps et de sel. Les transhumants se rendant sur le Mont Lozère traversent la ville avec leurs troupeaux, et laissent des péages qui constituent un revenu non négligeable pour la ville. Après la guerre de 100 ans, des bandes de pillards, aventuriers de tous les pays, auxquels on donnait le nom de 'routiers' ou 'Anglais', sévissent dans la région. Sur les pentes du Mont Lozère une compagnie de plus de 1000 routiers rôde: Florac est en danger. Les Floracois s'empressent d'ériger les remparts. Malheureusement la construction n'était pas finie lorsque la compagnie des routiers s'empare de la ville et la brûle en mars 1363. Les remparts seront reconstruits en 1364 avec l'aide du pape Urbain V, qui montre ainsi son attachement à son pays natal (il est né à Grizac). La cité est donc fortifiée par une enceinte à douze tours et deux 'portes': la porte Nord dite 'du Thérond' et la porte Sud dite porte d'Anduze.  Florac était une région très agricole mais vivait aussi du commerce des cocons, des vers à soie, produits dans les magnaneries des Cévennes. Cette activité avait apporté aux Cévennes une certaine prospérité. On peut même dire, compte-tenu de la pauvreté des terres agricoles, que les Cévennes étaient surpeuplées !!!  A cause des maladies des vers à soie et le développement des fibres synthétiques, c'est la ruine de la sériciculture. Alors, commence une première vague d'émigration vers le bassin minier d'Alès. La révolution industrielle, si elle ne touche pas la région, l'affecte gravement en accentuant l'exode rural au profit des zones urbaines. Les villages les plus isolés sombrent dans l'abandon.   

  • 32
    L'amour en cartes postales

    L'amour en cartes postales

    C'était pendant les années 1944 - 1945. Jules et Simone s'aimaient mais ils étaient séparés du fait de la guerre. Jules faisait partie des FFI et Simone qui attendait leur premier enfant patientait dans les Ardennes. A l'époque, on s'écrivait... beaucoup. Pas de téléphone à la maison. C'était donc le seul moyen de se sentir proche de l'être aimé en attendant une permission. Simone a conservé toute sa vie les cartes postales reçues de Jules et celles qu'elle lui avait envoyées. Je remercie Christine et Claude de me les avoir confiées. Je vous propose de découvrir ces cartes qui pour moi ont une valeur bien plus grande que tous les textos, SMS de maintenant.  

  • 37
    Jardin du peintre Van Beek (60)

    Jardin du peintre Van Beek (60)

    Jardin situé à Saint-Paul (60). Sélectionné pour la région Picardie pour la prochaine émission de S. BERN "le jardin préféré des français". Mises en scène d’imposants massifs de dahlias, hortensias et vivaces  basées sur les perspectives et les couleurs pour la peinture. Le plan d’eau est orienté est-ouest afin de bénéficier des lumières  matinales et du coucher de soleil où l’on peut admirer, parmi les  cascades et chutes d’eau, de nombreuses variétés de nénuphars, plantes aquatiques et carpes Koï. André van Beek est né en 1947, de père hollandais et de mère française. Celle-ci était professeur de musique. Autodidacte, de tendance post-impressionniste, André van Beek est un artiste sensible à la beauté poétique des paysages de sa région natale, la Picardie, qu’il peint avec bonheur et sincérité. Il excelle aussi dans la traduction délicate et colorée des jardins fleuris, le sien, ou celui du poète Philéas Lebesgue. Il aime capter les brouillards ou les brumes lumineuses qui naissent sur le miroir des étangs. Les canaux bordés d’arbres et de fleurs des Hortillonages d’Amiens lui sont familiers. Il recherche, parfois, la tranquillité des rives de Seine ou le calme pittoresque des petits villages de Basse-Normandie. Ses toiles constituées de multiples touches de couleurs superposées et juxtaposées, expriment la lumière, témoignant de l’émotion que l’artiste ressent devant la beauté de la nature, au rythme des saisons. Les oeuvres d’André van Beek sont connues dans le monde entier, notamment aux Etats-unis et au Japon. Il expose ses oeuvres dans son atelier. 

  • 22
    Abbaye de Royaumont (Val d'Oise)

    Abbaye de Royaumont (Val d'Oise)

    L’abbaye de Royaumont fut fondée en 1228 par Louis IX – futur Saint Louis – avec le soutien de sa mère Blanche de Castille. Richement dotée par le roi qui aimait à s’y retirer, elle connut au XIIIe siècle un grand rayonnement. Dès 1246, elle se dotait d’un « studium theologiae » qui fut confié à un dominicain, Vincent de Beauvais. « Lector » à l’abbaye et précepteur des enfants royaux, Vincent de Beauvais était aussi l’auteur du « Speculum maius », fameuse somme encyclopédique des savoirs médiévaux qui fut réalisée avec l’aide des moines de Royaumont. Affaiblie par la guerre de Cent Ans et les famines du Moyen Âge, l’abbaye fut encore fragilisée par sa mise en commende au XVIe siècle et l’intrusion, au cœur du monastère, de ces «abbés» souvent laïcs, plus préoccupés de plaisirs que de mortification. Ainsi, le 17 mars 1635, on donna à Royaumont un ballet de « La Merlaison », composé et dansé par le roi Louis XIII, sur le thème de la chasse aux merles ! Déclarée « bien national » en 1790, elle ne comptait plus que dix moines lors de sa mise aux enchères en 1791. Son nouveau propriétaire la transforma en filature de coton, détruisant l’église dont les matériaux furent notamment employés à la construction d’un village ouvrier. Dans les années 1830, en dépit de cette activité industrielle, le hameau de Royaumont était devenu une villégiature prisée par l’aristocratie et la grande bourgeoisie parisiennes, attirées par ses ruines romantiques, son cadre forestier et la renommée de son théâtre privé. Après plusieurs reconversions, la fabrique fit faillite et fut fermée en 1859. L’abbaye retrouva sa vocation première et, en 1869, accueillit le noviciat des religieuses de la Sainte-Famille de Bordeaux, qui entreprirent de la restaurer dans un « pur » style néogothique. En 1905, les lois Combes les contraignirent à l’exil et Jules Goüin, président de la Société de Construction des Batignolles, acquit l’ancien monastère dont il fit une résidence de campagne. Il poursuivit la restauration des bâtiments, qui abritèrent un hôpital pendant la Première guerre mondiale.  

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    Giverny, jardins de Claude Monet

    Giverny, jardins de Claude Monet

    Une balade dans les jardins de Claude MONET à Giverny

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    Jardin du peintre Van Beek en automne

    Jardin du peintre Van Beek en automne

    Une promenade automnale dans le jardin du peintre Van Beek.

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    Moustiers Sainte-Marie

    Moustiers Sainte-Marie

    Moustiers Sainte Marie (Alpes de Haute Provence) Depuis la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir située au sommet du village, on peut admirer un immense panorama sur la vallée de la Maire et le plateau de Valensole. La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, ou d’Entremont, ou de la Roche, possède un porche roman, dominé par un petit clocher de même époque que l’église paroissiale. La porte de bois date de la Renaissance. À l'intérieur, les deux premières travées de la nef sont romanes et remontent au XIIème siècle,  les deux autres gothiques ainsi que l'abside. C'était autrefois un « sanctuaire à répit » ". Un chemin de croix, ponctué d’oratoires ornés de plaques émaillées, y conduit. L’étoile de Moustiers est accrochée à une chaîne, tendue entre deux montagnes, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Selon la légende rapportée par Frédéric MISTRAL, il s'agit d'un ex-voto : le chevalier de BLACAS, qui fut fait prisonnier en croisade en 1249, fit la promesse de consacrer un monument à la Vierge s'il revenait un jour en son fief. Revenu sain et sauf, il a tenu sa promesse et a fait suspendre une étoile à seize branches, emblème de sa famille. Une autre légende raconte que deux amoureux du village, issus de deux familles ennemies qui leur interdisaient de s’aimer, se sont suicidés ici, et que les deux familles ont ensuite fait suspendre cette chaîne. On dit aussi qu’elle est due à un chevalier de Rhodes. Bref, personne n’en sait véritablement rien et il existe au total 17 versions sur l’origine de cette étoile. L’étoile est tombée au moins onze fois en tout. Une nouvelle, de 80 cm, avec une chaîne de 400 kg fut accrochée en 1882 et l'étoile que l'on peut admirer aujourd'hui n'est pas l'étoile originale mais celle reproduite en 1957 à la suite d'une chute. La chaîne actuelle, longue de 135 m, pèse environ 150 kg et l'étoile a un diamètre de 115 cm puis n'a maintenant que cinq branches. En 1995, l'étoile s'est décrochée et a été retrouvée au fond du ravin. Les habitants se sont cotisés et un mois après elle a été redorée et remise en place. Le musée de la faïence Le musée des faïences présente dans trois salles des collections de moules et d’appareils utilisés pour la fabrication des anciennes faïences ; des faïences des différentes époques du vieux Moustiers, parmi lesquelles de belles pièces décorées des XVIIe et XVIIIe siècles, œuvres des maîtres Clérissy, Olérys et Ferrat et des objets et des souvenirs relatifs à la région et à l'histoire de Moustiers depuis l'époque romaine. À partir de 1830, toutes les fabriques ferment l’une après l’autre. Celle de Fouque persiste jusqu’à la moitié du XIXème siècle. La faïence de Moustiers est alors oubliée jusqu’à sa renaissance au XXème siècle.    

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    Jardin Van Beek juillet 2015

    Jardin Van Beek juillet 2015

    Une nouvelle promenade dans le jardin, en juillet cette fois-ci. Les nénuphars se sont bien répandus sur l'eau. C'est le moment des hortensias, absolument magnifiques. Quelques dahlias superbes mais ils sont en peu en retard à cause du manque d'eau. Un endroit peu fréquenté, propice à une promenade très reposante.

  • 20
    Les hortillonnages (Amiens)

    Les hortillonnages (Amiens)

    Au cœur d’Amiens, irrigués par les rivières Somme et Avre, les hortillonnages s’étendent sur 300 hectares. Ce sont des parcelles de terre, les aires, entrecoupées de canaux : les rieux et les fossés. Les rieux navigables en barques à fond plat servent à la circulation dans le site et sont grevés d’une servitude de droit public. Les fossés sont privés et donc inaccessibles. La régularité au niveau de l’eau, nécessaire à la vie de ce milieu, est assurée par 3 écluses. Les berges sont fragiles. Elles exigent de l’hortillon (le jardinier des hortillonnages) un entretien constant car elles sont faites de vase et d’alluvions extraites des cours d’eau.

  • 27
    Abbaye de Fontfroide

    Abbaye de Fontfroide

    Fondée en 1093, l’abbaye de Fontfroide se rattache en 1145 à l’Ordre de Citeaux. Elle devient rapidement une des abbayes cisterciennes les plus riches en Europe et dès 1151 essaime en Catalogne (Poblet). Son rayonnement s’accroit un peu plus encore durant la Croisade contre les Albigeois, et l’assassinat de Pierre de Castelnau, moinde de Fontfroide devenu légat du Pape, sera l’acte déclencheur de cet évènement (1208). Arrive ensuite une période de déclin et de relâchement: l’abbaye, touchée par la Peste Noire (1348) et mise en commende à partir de 1476, n’est plus occupée que par quelques moines jusqu’à la Révolution Française. Une petite communauté redonnera vie à l’abbaye en 1858 mais les lois contre les congrégations religieuses de 1901 auront définitivement raison de la vie monastique. En 1908, Gustave Fayet, artiste, conservateur de musée, collectionneur, rachète l’abbaye et entame un vaste chantier de restauration et de redécoration. Aujourd’hui encore, ses descendants poursuivent avec la même passion l’entretien de l’ensemble monastique.

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    Cordes sur ciel (Tarn)
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    LE PONT DE CIROU (tarn et Aveyron)
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    Promenade à NAJAC (Aveyron)
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    MONESTIES (Tarn) Entre Albi et Cordes sur Ciel
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    Jardin du peintre Van Beek avec Alyah 07/2016
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    PROVINS, cité marchande

    PROVINS, cité marchande

    Provins, cité marchande dont l’opulence est convoitée, cité des trouvères, protégée par des remparts, brille de mille feux tout au long des XIIe et XIIIe siècles, époque des célèbres Foires de Champagne. Elle frappe sa propre monnaie : le denier provinois (reconnu pour sa valeur dans toute l’Europe médiévale). La cité est alors à son apogée sous le règne de Thibaud IV de Champagne (1201-1253), vassal des rois de France, Philippe Auguste (1165-1223) et Saint-Louis (1214-1270).    PROVINS, TÉMOIN EXCEPTIONNEL DES FOIRES DE CHAMPAGNE. Les comtes de Champagne qui gouvernent la région comprennent dès l’An 1000 l’importance économique du commerce à longue distance, et savent tirer parti de la situation géographique des villes de Champagne. Sur la route vers l’Est de l’Europe, elles sont en effet le passage obligé entre les ports de la mer du Nord et ceux de la Méditerranée, entre les plaques tournantes du commerce que constituent la Flandre et l’Italie, tournées l’une vers l’Europe du Nord et de l’Est, l’autre vers Byzance, l’Afrique et l’Orient. Provins est alors un carrefour de routes, où convergent 9 chemins principaux et 11 secondaires. Ce site permet à la foire, deux fois par an, de devenir un des hauts lieux du commerce en Europe, particulièrement aux XIIe et XIIIe siècles. Les foires sont des lieux de commerce de gros. On ne vend pas au détail, cela est réservé aux marchés. On achète par ballots, ou tonneaux.On y échange des produits de toutes natures venus de tous les pays européens : laines, draps, vins, fourrures, teintures, orfèvrerie…  Le succès des Foires de Champagne est dû en partie à la protection que les comtes accordent aux marchands. Ils le font d’autant plus de bonne grâce que les foires les enrichissent. Ainsi les comtes ont organisé sur leur territoire les “conduits des foires”. Ils font escorter à leurs frais tout convoi de marchands désireux de se rendre à la foire.  Dans les chemins difficiles et peu sûrs du Moyen Âge, où l’on met six semaines pour arriver de Navarre, cela constitue un sérieux avantage. Sur place, les comtes organisent la sécurité grâce aux gardes de foire et à leurs lieutenants. Ils jugent en procès, exigent le paiement des droits de vente, président aux contrats, règlent les litiges. Ils peuvent poursuivre un contrevenant dans toute l’Europe. Les privilèges accordés par le comte aux marchands établissent vite la réputation de la foire, mue par une bonne coutume commerciale. Les artisans de Provins sont dopés par ces échanges et l’industrie du drap prend un essor important, jusqu’à devenir une spécialité connue dans toute l’Europe.   La foire est aussi l’occasion de fêtes avec des spectacles de musique et de jonglerie. Il faut imaginer une extraordinaire cohue d’hommes venant de tous pays qui échangent non seulement des marchandises mais aussi des idées.Ces foyers de rencontre sont essentiels pour l’évolution des sociétés. Chaque pays y va de son influence et la Champagne joue un rôle prépondérant dans le domaine de la littérature, de l’art et du goût. Toute la richesse de l’Occident naîtra de cette période faste, qui s’accompagne d’une demande culturelle de plus en plus raffinée. De même, l’église importe d’Afrique de l’ivoire et des bois précieux, et d’Orient des pierres qui décorent les objets religieux. Cette période du commerce florissant s’achève progressivement au cours du XIVe siècle, lorsque les routes du commerce européen évoluent avec le passage des Alpes par les cols, et l’utilisation accrue du détroit de Gibraltar. Les guerres de religion, les épidémies et l’abolition des privilèges aux marchands portent le coup de grâce aux Foires de Champagne, celle de Provins, mais aussi celle de Troyes, de Lagny et de Bar-sur-Aube.

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    TROYES, ville de bois et de pierre

    TROYES, ville de bois et de pierre

    Parmi toutes les villes de France et de Navarre qui ont conservé un bâti en bois de qualité, Troyes est peut-être celle qui possède le patrimoine le plus étoffé, le plus dense, le plus homogène, le mieux conservé ou le mieux restauré. Après avoir failli disparaître, cette incroyable collection de maisons à pans de bois héritée du Moyen-âge et de la Renaissance fait aujourd’hui la fierté de la cité champenoise. Son style pittoresque et ses couleurs bigarrées racontent aussi la métamorphose d’une ville dont certains chapitres restent encore à écrire. Qui arpente les rues de Troyes est frappé par l’extraordinaire profusion de maisons à pans de bois. La ville possède sans conteste l’une des plus belles et des plus riches collections de maisons de ce type, dites aussi «à colombage». Ce sont ces zébrures caractéristiques - verticales, horizontales ou obliques - qui révèlent au grand jour le squelette du bâtiment. On parle du reste d’ossature en bois. Et pourtant, cet inestimable patrimoine revient de loin. Il tire même son origine d’un événement catastrophique pour la ville ! La quasi-totalité des maisons en bois que l’on peut admirer aujourd’hui ont en effet été construites après le grand incendie de mai 1524. Ce gigantesque brasier ravagea un quart de la cité, réduisant en cendres quelque 1500 habitations et jetant à la rue 7500 personnes environ !  Que fait-on à Troyes ? On y sonne ! La voix familière de la cathédrale de Troyes retentit toutes les 60 minutes, de 8 à 22 heures, donnant raison à ce dicton populaire qui a traversé les siècles : Que fait-on à Troyes ? On y sonne ! On ne compte pas une, pas quatre, mais dix églises catholiques à Troyes, soit une pour 5600 habitants. Rapporté à la population, c’est un peu comme si l’on en dénombrait plus de 400 à Paris ! (Il y en a en réalité le tiers.) Et encore, ne sont pas inclus le temple protestant, la synagogue, la mosquée, diverses chapelles et autres lieux de culte. Ni même les églises qui ont disparu ou ont été désaffectées, comme l’étonnante église Saint-Frobert, transformée en logements après la Révolution et qui constitue encore aujourd’hui l’une des curiosités de la ville (rue Saint-Frobert). L'art du vitrail ou la "Mémoire du Verre" C'est l'un des héritages les plus admirables que les artistes du Moyen Age ont légué à la Cité des Comtes de Champagne. Le Vitrail trouve son épanouissement au XIIIe s. Les Peintres-Verriers s'associent étroitement au Compagnonnage des Bâtisseurs de Cathédrales. A Troyes, les artistes les plus réputés fondent une véritable Ecole (XVIe s.). Le dernier grand artiste connu est Linard Gontier (début XVIIe s.) avant la renaissance des grandes dynasties du XIXe s. La "Mémoire du verre" s'est pérennisée dans Troyes. Tout en bénéficiant d'améliorations techniques considérables : plombs de meilleure qualité, matériel de soudure plus évolué, palette de teintes passée d'une dizaine de coloris à près de 3000, la méthode est restée la même. Troyes est un véritable laboratoire expérimental "in situ" pour la protection et la restauration des vitraux anciens : à ce titre, certains vitraux de la Cathédrale sont pourvus de systèmes de protection analysés par ordinateur. Le département de l'Aube est le plus riche de France avec 9 000 mètres carrés de verrières, du XIIIe au XIXe s., et Troyes est baptisée par les spécialistes "Ville Sainte du Vitrail".

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    Jardins de Marqueyssac (Dordogne)

    Jardins de Marqueyssac (Dordogne)

    Site classé, les jardins romantiques et pittoresques de Marqueyssac offrent autour d’un château couvert de lauzes du début du XIXe siècle, plus de 6 kilomètres de promenades ombragées, bordées de 150 000 buis centenaires taillés à la main, et agrémentées de belvédères, rocailles, cascades et théâtres de verdure… À Marqueyssac, le buis est mis en valeur avec une fantaisie pleine de mouvement tout en rondeur et en taille moutonnante. Ce sont aujourd’hui les jardins les plus visités du Périgord. Aménagé sur un éperon rocheux, le parc de 22 ha domine la vallée de ses hautes falaises. Du Belvédère de la Dordogne, à 130 mètres au-dessus de la rivière, se déploie le plus beau panorama du Périgord, témoin d’un riche passé historique et d’un patrimoine naturel grandiose. Ce point de vue exceptionnel embrasse l’ensemble de la vallée, ses châteaux et ses plus beaux villages de France : Beynac, Fayrac, Castelnaud, la Roque-Gageac et Domme… Après d’importants travaux de restauration, Marqueyssac a ouvert ses portes au public en mars 1997. C’est aujourd’hui le jardin le plus visité du Périgord. Aménagé sur un éperon rocheux, le parc domine de ses hautes falaises calcaires la vallée de la Dordogne. Il offre l’un des plus beaux panoramas du Périgord. La promenade s’organise autour de trois parcours afin de rejoindre le Belvédère de la Dordogne, celui-ci se situant à 800 mètres du château. Ce formidable balcon sur la Dordogne à 192 mètres d’altitude, 130 mètres au-dessus de la rivière, dévoile un panorama exceptionnel sur l’ensemble de la vallée. Les buis plantés au XIXe siècle constituent le fil conducteur de la promenade. Ils sont mis en valeur avec une fantaisie pleine de mouvement. Le tracé du jardin aux allées sinueuses, les rondeurs et la taille moutonnante des buis confèrent à Marqueyssac douceur et romantisme et contribuent à la concordance des jardins avec les collines de la vallée de la Dordogne dont ils sont indissociables.  

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    Le cloître de CADOUIN (Dordogne)

    Le cloître de CADOUIN (Dordogne)

    Un chef-d’œuvre de l’art gothique inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en tant qu'étape des chemins de St Jacques de Compostelle L’abbaye de Cadouin est située à distance presque égale entre Bergerac et Sarlat (le sud du Périgord, entre la Dordogne et la Couze) Fondée en 1115, il subsiste de cette époque l’église abbatiale, la sacristie et la base romane des bâtiments conventuels. Elle devient cistercienne en 1119 dans la filiation de l’abbaye de Pontigny, elle-même l’une des quatre filles de Citeaux. Onzième abbaye rattachée à l’ordre, elle en suivra désormais la règle. Le cloître gothique flamboyant date de la fin du 15e. L’activité monastique de Cadouin s’est interrompue en 1790 lors de la Révolution Française. Celui qui s’arrête à Cadouin prendra tout son temps pour voir le soleil dessiner au pochoir des arabesques sur le sol des galeries. Près de 10 siècles d’histoire flottent ici et font de Cadouin un endroit universel, immuable et serein.

  • 18
    LE PAS DE CERE (15 Cantal)
  • 28
    SALERS (Cantal)
  • 37
    ILE DE BREHAT (22) (l'île aux fleurs et rochers roses)
  • 31
    LE GOUFFRE DE PLOUGRESCRANT (22)
  • 24
    PLOUMANACH (22)
  • 42
    GERBEROY (60) Cité de la rose
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    Gerberoy (60) : jardins Henri Le Sidaner

    Gerberoy (60) : jardins Henri Le Sidaner

    Sur les conseils d'Auguste RODIN, le peintre Henri Le Sidaner découvre Gerberoy en 1901. Il fait l'acquisition d'une maison à côté de la Collégiale Saint-Pierre (classée monument historique). En réunissant plusieurs parcelles sur les ruines de l'ancien château fort, il créé un jardin à l'italienne constitué de trois jardins monochromes : le Jardin blanc, la Roseraie, le jardin jaune et bleu. Les jardins Le Sidaner, ce sont des rosiers et buis centenaires, des hortensias, des glycines, agrémentés de sculptues, vasques, gloriettes, pergolas, d'un atelier d'été et d'un temple de l'amour.

  • 18
    Mes amigurumis

    Mes amigurumis

    Mes amigurumis sont crochetés main - Laine DMC - Rembourrage polyester